Nouvelles de l'orphelinat


Nouvelles du 1 janvier 2024


Une nouvelle année commence, remplie d’espoirs, de résolutions, de projets…

Nous vous souhaitons d’être heureux et en bonne santé!

Voici quelques nouvelles de l’orphelinat:

les enfants de maternelle (photo 1 et 2)

2 nouveaux bébés dont les mamans sont décédées de complication post partum. (photos 3 et 4) 
Actuellement à l’orphelinat, il y a 51 enfants, dont 7 nourrissons.

Les élections ont eu lieu. À Bunia, comme dans d’autres endroits, cela ne s’est pas passé dans le calme. Des bureaux de vote ont été attaqués

 et le matériel de vote a été détruit. Elections faussées dès le départ car dans la région l’insécurité a empêché de nombreuses  personnes de voter.
Donc le changement ce n’est pas pour maintenant.


Merci aux personnes qui ont pu venir au vernissage de l’expo de Dominique, celle-ci va peut-être être prolongée jusque fin janvier.
Les médiathèques de Raon l’Etape et Senones sont intéressées pour poursuivre cette expo, nous vous tiendrons au courant !
Sur les 300 livres imprimés, 196 ont été vendus et tous les bénéfices sont versés au profit de l’orphelinat.
Merci à vous de l’avoir acquis, offert, exposé…et n’hésitez pas à en parler , il en reste.
Encore un immense merci pour votre soutien.

 

Nouvelles du 28 octobre 2023

voici les dernières photos des orphelins, que nous avons reçues.  
La rentrée des classes s'est bien déroulée. 
Début octobre des jumeaux de 5 mois ( 2 garcons) sont arrivés à  l’orphelinat.
Leur Maman est décédée quand ils avaient un mois, leur Papa a essayé de s'en occuper,  
mais pour des carences nutritionnelles alimentaires, ils ont finalement été confiés à l'orphelinat. 
Une petite fille de 1 an, Divine, a été trouvée, et est également à l'orphelinat depuis le mois d’octobre.
Malheureusement,  le 15 octobre, le petit Alfred est décédé,  d'une anémie.  
Arrivé à l'orphelinat en octobre 2022, il pesait 900 g à  2 mois. Petit à petit, il avait repris du poids 
et se développait bien. 
Nous avons été attristés quand sœur Evelyne nous a appris son décès.
Un grand merci à tous pour votre soutien.
Dominique et Michel
Pour information, nous serons présents
- au marché du monde solidaire de Nancy les 18 et 19 novembre 2023
- au marché du monde solidaire de Lunéville les 25 et 26 novembre 2023

Nouvelles du 11 août 2023

Bonjour,

comme nous vous l’avions annoncé lors de notre dernier message, les enfants ont emménagé dans le nouveau bâtiment à Bunia.

Soeur Evelyne, début juin s’y est installée avec les plus petits, et les ainés les ont rejoints , à la fin de l’année scolaire début juillet.
Nous partageons avec vous la vidéo bien « animée » de leur arrivée.

Le 10 juillet des jumeaux ( un garçon « Prince » et une fille « Prisca » ) sont arrivés à l’orphelinat, après le décès de leur maman après l’accouchement.
Le 26 juillet une autre petite fille Evelyne, heureusement que le nouveau bâtiment peut accueillir plus d’enfants.
Le 3 août, Bahati, un garçon de 6 ans, qui avait été abandonné près de l’orphelinat, est décédé, la vie et ses aléas, heureux et malheureux.

Nous vous espérons en bonne santé, et vous remercions pour votre soutien 
Belle fin d’été et à bientôt

Dominique et Michel pour TUTAONANA

le lien vers les images   https://vimeo.com/manage/videos/853820313

Nouvelles du 14 mars 2023


Courant février, 14 enfants sont tombés malades et ont été hospitalisés.
Ils souffraient soit de malaria soit de gastro entérite avec déshydratation.
Depuis ils sont tous rentrés à l’orphelinat et sont guéris.
Les travaux pour terminer les nouveaux bâtiments de l’orphelinat sont en cours.

La situation sécuritaire est toujours compliquée avec des attaques régulières dans les campagnes. 
De plus la région en dessous de l’Ituri, le Nord Kivu est de nouveau victime du retour du groupe M23 
dans le nord de Goma avec des affrontements violents entre le M23 et l’armée congolaise.
Il faut rappeler que le M23 est soutenu de manière non officielle par le Rwanda.
Les camps de réfugiés sont débordés par la masse des villageois qui fuient les combats et les atrocités.
Encore une fois les troupes de l’ONU observent mais n’interviennent pas. 
Encore une fois l’armée régulière congolais est impuissante à défendre son territoire.
Encore une fois les dirigeants politiques étrangers en visite en RDC ne pointent pas du doigt le rôle du Rwanda et de l’Ouganda dans 
la déstabilisation de l'est de la RDC.

Dernière nouvelle, depuis ce lundi le volcan Nyamulagira qui se trouve au nord ouest du Nyiragongo est en éruption mais heureusement 
étant donné sa situation géographique il n’est pas une menace pour la population locale.


Encore un immense merci pour votre soutien.

Dominique et Michel
Association Tutaonana

Le lien vers les dernières images reçues
https://vimeo.com/808027054/2dd3664db2

Nouvelles du 15 janvier 2023


Les dernières nouvelles de l’orphelinat:

- le gros oeuvre du bâtiment destiné aux orphelins est terminé.

- les enfants vont bien. Le bébé arrivé début novembre et qui pesait à peine 1kg va bien 
et rattrape petit à petit son poids normal.
Par contre la situation sécuritaire ne s’améliore pas, courant décembre il y a eu encore des massacres tout près de Bunia.
Et cette semaine, c’est dans les environs de Fataki et en bordure du lac Albert que des villages ont été attaqués.
A suivre.
Un lien vers le site viméo pour voir les dernières photos et vidéos envoyées par les soeurs qui s’occupent des orphelins.
Le livre en vente au profit de l’orphelinat est en vente à la librairie Le neuf à Saint die, à la maison 
ou chez la maman de Dominique à Gembloux pour les Belges. Nous pouvons l’expédier également.
Un grand merci pour votre soutien.

 


Nouvelles du 9 novembre 2022

Nous avons quelques nouvelles, certaines positives à partager avec vous!

Soeur Evelyne, responsable de l’orphelinat, nous a envoyé une photo du petit Alfred, qu’elles ont accueilli à l’orphelinat, et qui pesait 1 kg à 2 mois.
Deux semaines plus tard, il a pris 900 grammes et boit bien son biberon.
Voici son histoire telle qu’elle nous a été racontée par la soeur supérieure: "Sa maman avait subi la césarienne à Drodro , après l'accouchement elle regagné le site de déplacés où elle vivait,son,mari l'a abandonnée, puis elle a eu des complications et est décédée dans le site.le bébé ici est resté dans la main de la grand-mère maternelle qui a commencé à le nourrir avec la bouillie de maïs non adapté pour un bébé d'où il a développé la malnutrition,la grand-mère voyant que le bébé va mourir ,l'a amené à l'hôpital de Drodro où il a été pris en charge, pour avoir ce 1kg.Nous avons une de nos sœurs qui travaille dans cet hôpital, quand elle a vu cet enfant elle m'a téléphoné pour demander si je pouvais accepté de prendre ce bébé afin de sauver sa vie.c'est comme ça qu'il est arrivé chez nous. »
Irène qui a quitté l’orphelinat pour aller vivre avec sa grand-mère, se porte bien et poursuit ses études à l’école secondaire
Elle rend régulièrement visite à soeur Evelyne, et a accepté de faire une photo.
Voici une photo, où elle apparait dans le livre ( elle avait 5 ans de moins) et la voici aujourd’hui
La construction du nouveau bâtiment pour les orphelins à Bunia a repris, cela devient urgent car ils sont 49, et la place manque au noviciat.
La situation dans la province est un peu plus calme depuis peu car un accord a été signé entre les rebelles et les autorités. 
A suivre…..

Nouvelles du 25 avril 2022

Quelques nouvelles des orphelins de Fataki
La construction du nouvel orphelinat à Bunia avance.
Nous avons reçu des photos des travaux, les murs sont montés,ils vont commencer la charpente. 

Les locaux du noviciat, où se trouvent actuellement les enfants sont trop petits pour héberger autant d’orphelins, ils sont 49 en ce moment.
C'est pourquoi les soeurs avaient pris l'initiative de ce nouveau bâtiment. 
Etant donné la situation sécuritaire un retour à Fataki est actuellement inenvisageable.
Les enfants vont bien dans l'ensemble, malgré des poussées de malaria .
Soeur Evelyne la soeur qui s’occupent des enfants a reçu des nouvelles de Micheline.
Micheline était repartie depuis 2 ans dans de la famille proche. Elle se trouve actuellement dans un camp de 
réfugiés proche de Fataki où les conditions de vie sont très difficiles. Soeur Evelyne va faire son possible pour entrer 
en contact avec elle et lui fournir une aide .

Nouvelles du 27 février 2022

Tout d’abord, le 14 janvier, nous avons appris le décès de soeur Emmanuella, qui était la responsable régionale des soeurs.
Cette nouvelle inattendue, nous avions eu un contact téléphonique par whatsapp avec elle fin décembre, et elle semblait en pleine forme, 
nous a pris au dépourvu, mais nous avons rapidement eu des contacts avec son assistante, qui depuis a été élue pour la remplacer.
Cela nous permet de continuer à envoyer vos dons de la même manière, fort heureusement!

Du côté des enfants, leur nombre a augmenté, il y a actuellement 28 filles, et 21 garçons. 
Les derniers arrivés sont un petit garçon de 3 mois, et une petite fille de 4 semaines. les parents ont été tués dans une attaque du camp de réfugiés de Bulle à 15 kms de Fataki.
Comme vous voyez la situation est toujours très tendue, et le retour des enfants un jour à Fataki semble de plus en plus compromise.
L’insécurité règne toujours avec des massacres réguliers dans les villages et même dans les camps de réfugiés. Malgré la présence des troupes de l’Onu et de l’armée régulière, rien ne 

s’améliore. 
Heureusement la ville de Bunia où les enfants sont hébergés est relativement à l’abri.

Nouvelles du 24 novembre 2021

L'orphelinat que nous soutenons se trouve dans la province de l'Ituri en République démocratique du Congo. Les dernières nouvelles sont inquiétantes, les attaques du groupe armé qui dévaste la région ont repris de manière violente avec des massacres dans les camps de réfugiés. L'état de siège décrété il y a quelques mois n'a rien arrangé. Au contraire il a mis en lumière la corruption de l'armée officilelle présente sur place.
On peut s'interroger aussi sur la passivité des troupes de l'ONU qui sont sur place.
En pièces jointes un appel à l'aide de la population et un constat du coordinateur des Nations Unies.
La ville de Bunia où se trouvent les enfants est épargnée pour le moment. Mais pour combien de temps si rien n’est fait.

 

Nouvelles du 27 octobre 2021

La situation sécuritaire de la région ne s’améliore toujours pas. Si vous allez sur le site de nouvelles en ligne sur la province de l’Ituri
https://buniaactualite.com/) tous les jours se sont des affrontements entre le groupe armé et l’armée du Congo. Depuis quelques mois c’est l’état de siège dans la province, ce qui veut dire que c’est l’armée
qui gouverne la province. Et là on apprend que le gouverneur militaire a cédé l’exploitation de mines à des chinois contrairement aux lois qui régissent le code minier.
L’insécurité et la corruption sont toujours présentes. 
Les enfants sont toujours au noviciat de Bunia. Le nouveau bâtiment prévu pour les accueillir n’est pas terminé 
car en même temps les soeurs agrandissent les bâtiments du noviciat. 
Les enfants se portent bien. Ci joint des photos des enfants qui vont à l’école et
du bébé dont la soeur jumelle était décédée au mois de mai à leur arrivée à l’orphelinat.
Ce mois de novembre nous serons présents sur deux marchés de solidarité internationale
le 6 et 7 novembre à Lunéville et le 13 et 14 novembre à Nancy.
En pièces jointes les affiches de ces 2 marchés.
Nous continuons notre action malgré le fait que la situation sécuritaire ne nous permet pas de nous rendre sur place.
Un immense merci à vous tous qui nous nous soutenez dans notre démarche.

Nouvelles du 30 avril 2021

Les enfants sont toujours à Bunia et comme la situation sécuritaire est loin de s’améliorer
un nouveau bâtiment pour loger les enfants est en train d’être construit à Bunia.
La première pierre vient d’être posée. Pour voir la vidéo cliquez sur le lien suivant:
https://vimeo.com/544308633
A l'heure actuelle, il y'a 43 enfants à l'orphelinat. Certains enfants ont la grippe, et/ou la malaria, l'évolution du traitement selon soeur Evelyne ( directrice de l'orphelinat) est bonne. Il faut rappeler que Bunia est à une altitude plus basse que Fataki et le climat y est plus humide. Deux jumeaux sont arrivés dernièrement ( la photo est en pièce jointe).
Malheureusement la petite fille vient de décéder. 
La situation dans la province de l’Ituri s’aggrave de jours en jours. Dernièrement il y a eu une attaque sur la ville de Fataki.
Plusieurs personnes ont été tuées. Un des prêtres de la paroisse a été gravement blessé à coup de machettes et a du être évacué 
par hélicoptère de la Monusco sur l’hôpital de Bunia. Cette attaque a provoqué le déplacement de la population  qui s’est réfugiée dans un village tout proche où des troupes de l’Onu ont un campement. Les soeurs qui étaient revenues à l’hopital et dans les écoles au mois d’août sont de nouveau reparties à Bunia. 
Les axes routiers qui partent de Bunia vers le nord et passent par Fataki ainsi que l’axe qui descend vers le sud et le Nord -Kivu sont coupés. Cela entraîne des hausses de prix catastrophiques
de la nourriture. Même la ville de Bunia n’est pas épargnée par l’insécurité. 
des attaques ont eu lieu dans des localités toutes proches avec de nombreux morts.
Ce jeudi le président de la RDC vient de déclarer les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en état de siège.
Nous espérons que les choses bougent enfin dans ces deux régions, que l’armée congolaise se montre enfin à la hauteur, 
que les troupes de la Monusco réagissent enfin pour stopper ces conflits. Il faut rappeler que la Monusco est la mission la plus importante en terme de nombre de soldats au monde.
Il faudrait aussi que le monde réagisse en stoppant le pillage des richesses de ces régions au détriment de la vie des personnes qui y vivent.

 

Nouvelles du 3 mars 2021

Courant 2020 nous avions envoyé des fonds pour résoudre le problème de l’apport de l’eau au noviciat de Bunia où se trouvent pour le moment les enfants.
Les canalisations existantes avaient été détruites par le groupe armé qui déstabilise toute la région.
Un puits a été creusé à proximité du noviciat et une pompe a été installée, ce qui facilite le travail des mamas qui ne doivent plus faire des kms pour aller chercher l’eau.
Pour le moment, il n’est pas possible de ramener les enfants à Fataki à cause de l’insécurité qui persiste. 
Les soeurs sont en train d’envisager de construire un bâtiment pour les abriter dans des conditions plus aisées.
En pièces jointes les photos des travaux.
En cliquant sur ce lien vous pouvez voir les dernières photos et vidéos des enfants:
Encore un grand merci pour votre aide et votre soutien.

nouvelles du 22 janvier 2021



Bonjour 

Nous espérons que cette année nouvelle a bien démarré pour chacun d'entre vous. Que dire après cette année que nous laissons derrière nous..
Nous vous souhaitons une belle année  2021, riche de projets et d'espoir et surtout une excellente santé !
La situation actuelle ne nous permet toujours pas de nous rendre en Rdc, heureusement Whatsapp est là.
 Nous sommes heureux de partager avec vous les dernières photos et vidéos que soeur Evelyne nous a envoyés.
Sur l’une d’elles, vous pourrez voir Agnès, petite fille de bientôt 10 ans, qui souffre d’une paralysie partielle, et qui malgré son handicap, a appris à lire et écrire, 
et selon soeur Evelyne se débrouille en travaux manuels. Sur ces photos, vidéo, ils célèbrent sa fête.
Les enfants se trouvent toujours à Bunia. La situation sécuritaire ne s’améliore pas. Il y a même régulièrement des troubles dans la périphérie de Bunia.
Cette année nous n’avons pas pu participer à des marchés solidaires. C’est pour cette raison que nous avons créé un site internet pour vendre notre artisanat. 
Vous avez été nombreux à acheter via le site et nous vous en remercions.
Nous tenions également à dire un grand merci à tous les donateurs qui par des parrainages et par des dons permettent d’améliorer les conditions de vie des orphelins.
Vous êtes de plus en plus nombreux à nous soutenir.
Merci

nouvelles au 21 novembre 2020

 

Les dernières nouvelles de l’orphelinat:
 
Les enfants sont toujours dans les locaux du noviciat à Bunia et sont en bonne santé. La sécurité dans la région ne s’améliore toujours pas vraiment. 
 
Chaque semaine, nous avons des informations qui nous parviennent sur des massacres qui se passent dans toute la région et surtout à proximité de Fataki.
 
Nous avons été alertés par les soeurs il y a quelques semaines qu’un groupe armé avait détruit les canalisations d’eau qui amenait l’eau dans certains quartiers de la ville de Bunia 
 
et notamment aussi dans les locaux du noviciat.
 
Pour assurer un approvisionnement en eau, nous allons envoyer des fonds supplémentaires afin de faire des travaux pour récolter l’eau de pluie et pour une canalisation branchée sur un quartier voisin.

 

Article de l'AFP du 28 septembre 2020

"L'avenir est sombre", soupire Joachim Lobo, un enseignant qui rêve de "reprendre la craie" et retrouver ses élèves si les efforts de paix aboutissent dans sa province de l'Ituri dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

"J'ai perdu ma fonction à cause de toutes ces bêtises. Vous voyez comment on peut être révolté", raconte à l'AFP M. Lobo, professeur de français-philosophie.

A 60 ans, ce père de neuf enfants fait partie des dizaines de milliers de déplacés qui ont fui les violences dans le nord de l'Ituri, dans les territoires de Djugu et Mahagi.

M. Lobo raconte avoir quitté en 2019 sa localité de Sombuso. L'AFP le rencontre à 20 km de son village d'origne, dans le camp de Loda, non loin d'une base des Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).

Des conditions de vie indignes: "Pas de latrines, pas de nourriture, pas d'eau potable, pas de soins médicaux". 

Membre de la communauté hema, M. Lobo affirme vouloir se protéger des miliciens identifiés comme des combattants de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).

La Codeco est une secte politico-militaire qui prétend défendre les Lendu, autre communauté de l'Ituri, face aux "tracasseries" de l'armée congolaise et à l'oppression supposée des Hema.

Les milices lendus sont accusées par les Nations unies d'avoir tué plusieurs centaines de civils hema et alur - une troisième communauté.

La Haute commissaire aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a dénoncé un "crime contre l'humanité".

M. Lobo affirme avoir déjà fui les violences de la guerre de 1999-2003. Le conflit avait fait des dizaines de milliers de morts dans cette province riche en or, frontalière de l'Ouganda et de l'actuel Soudan du Sud.

A l'époque, Lendu et Hema s'étaient entretués par milices interposées jusqu'à l'intervention en 2003 d'une force européenne, Artémis, sous commandement français.

Les violences ont repris en décembre 2017. Un des enjeux du conflit reste "le contrôle des terres par les Lendu", indiquait en début d'année un rapport des Nations unies.

Les notables lendu "ne soutiennent pas les assaillants et dénoncent leur violence", d'après l'International crisis group (ICG). Ces notables estiment que les milices qui tuent en leur nom "seraient le fruit de manipulations externes, notamment de politiciens congolais installés à Kinshasa et en Ouganda".

En 2005, l'Ouganda a été condamné par la Cour internationale de justice pour avoir occupé l'Ituri et avoir encouragé le "conflit ethnique" dans la province lors du conflit de 1999-2003.

- "Pression militaire" - 

Investi en janvier 2019, le président Tshisekedi avait dénoncé "une tentative de génocide" et un "complot" lors de sa visite à Bunia début juillet 2019, au plus fort d'une flambée de violences.

Le chef de l'Etat avait annoncé une opération militaire "de grande envergure" contre les assaillants. L'opération "Tempête de l'Ituri" a principalement conduit à la mort d'un chef de la Codeco.

Un an plus tard, le président cherche à organiser un sommet sur la sécurité régionale, avec quatre pays dont l'Ouganda et a envoyé une délégation d'anciens chef de guerre du conflit de 1999-2003 pour négocier la reddition des miliciens pro-Lendu.

Depuis, le nombre d'attaques a sensiblement diminué, d'après les témoignages recueillis par l'AFP.

La route nationale 27, qui relie la RDC à l'Ouganda, est de nouveau ouverte au trafic des camions immatriculés en Ouganda et au Kenya. Un axe vital pour l'importation, dans l'est de la RDC, du carburant et des marchandises en provenance d'Afrique de l'Est.

Mais les véhicules sont escortés par l'armée, a constaté une équipe de l'AFP.

"Les gens ont tendance à retourner dans leur village. Mais leur souci c'est la sécurité d'abord, que le calme reprenne", avance Dieudonné Kpadyu Mnyoro.

Ce commerçant s'est  réfugié depuis mars 2020 avec plus de 1.200 familles dans les bâtiments en ruine de la paroisse catholique de Fataki, détruite lors de la guerre de 1999-2003.

Agathe Gipatho, 60 ans, est sceptique sur les efforts de paix en cours: "Il faut une pression militaire. Il faut qu'on donne des moyens conséquents à l'armée pour sécuriser la population, et imposer la paix. Il faut que la justice s'occupe des criminels", estime cette paysanne de 60 ans, lors d'un échange avec les membres de la communauté alur à Nioka, en territoire de Mahagi.

Nouvelles du 20 septembre 2020

 

Pour le moment les enfants se trouvent toujours dans les bâtiments du noviciat de Bunia.
La situation sécuritaire autour de Fataki et sa région est toujours aussi dangereuse.
Il y a 41 enfants au total mais 5 enfants sont dans des familles d’accueil. Parmi ces 41 enfants il y a 11 nourrissons.
Depuis le mois de mars et la crise sanitaire, les écoles sont fermées. Elles devraient rouvrir en octobre.
Pour les touts petits l’éducatrice Soeur Marie Charlotte est sur place mais il n’y a pas de local disponible pour leur faire la classe.
Elle organise des petits jeux, des chansons et les enfants se rappellent des récitations apprises à l’école.
Nous sommes en train de chercher une solution pour aménager un hangar proche du noviciat.
Certains enfants pourraient aussi aller dans des écoles publiques des environs.
Nous remercions toutes les personnes qui soutiennent l’orphelinat.
Notre autre moyen de financement qui consiste à vendre de l’artisanat est pour le moment arrêtée à cause de la crise sanitaire.
Au mois de novembre, nous allons quand même participer à deux marchés solidaires. 
Le premier à Lunéville 7 ET 8 NOVEMBRE 2020 10H00-18h00

Salon des halles, place Léopold/Lunéville

Le second à Nancy Marché du monde Solidaire le 14 et 15 novembre.

Nouvelles du 19 mai 2020

 

Nous avons reçu des nouvelles des enfants qui se trouvent toujours dans un noviciat à Bunia.
Les enfants ont toujours des petits problèmes de santé car Bunia se trouve à une altitude plus basse que Fataki 
et le climat est beaucoup plus humide.
Il y a aussi plus de risque de malaria car il y a beaucoup plus de population à Bunia. 
Les photos des enfants ont été prise à l’occasion de l’anniversaire de 2 enfants et de la fête patronale.
L’insécurité dans la région perdure et s’est même accentuée. Il y a eu une attaque à 15 kms de Bunia le mois passé.
Sur la route entre Bunia et Mahagi, des camions ont été attaqués et les chauffeurs et passagers massacrés.
Le 28 avril un convoi de la Monusco a été attaqué. Ce samedi trois villages proches de Djugu ont été attaqués faisant 21 victimes.
Les blessés ont été amenés à l’hôpital de Fataki.
Un nouveau campement de la Monusco avec des soldats uruguayens a été installé à 5 kms de Fataki.
Le groupe armé qui sévit dans la région est lourdement armé et il n’hésite pas à attaquer l’armée et les troupes de l’ONU.
On estime à plus d’1 million le nombre de réfugiés dans la province de l’Ituri.
Heureusement pour le moment, la région compte très peu de malades touchés par le Covid.

 

Nouvelles du 29 mars 2020

Nous avons reçu des nouvelles ce week-end de l’orphelinat.

La ville de Bunia se trouve plus bas en altitude et le climat est différent de Fataki.
De ce fait, les moustiques sont beaucoup plus présents et plusieurs enfants sont malades de la malaria.
Les locaux où ils se trouvent sont plus réduits et des problèmes de peau 
sont en train d’apparaitre sur les enfants, probablement de la teigne ou un parasite.
L’endroit où les enfants se trouvent ne dispose pas d’eau courante.
En plus des problèmes sécuritaires, la menace du Covid19 a entraîné la fermeture des frontières
et les biens de premières nécessités sont difficilement approvisionnés. 
Le cout des denrées alimentaires a augmenté fortement. Nous avons fait parvenir des fonds 
supplémentaires pour l’alimentation et les soins médicaux. 
Pour le moment la maladie due au virus ne s'est pas encore développée dans le secteur.
Le chef du groupe armé aurait été tué par l’armée. Petite lueur d’espoir?

Nouvelles du 15 mars 2020

Nous avons eu un contact avec soeur Emmanuella la supérieure de la congrégation.
Les enfants vont tous bien, pas de malades pour le moment malgré les événements qu’ils ont affrontés.
Trois mamas les ont accompagnés.
Soeur Emmanuella va essayer de trouver un local pour que l’école maternelle reprenne le plus rapidement possible.

 

Nouvelles du 13 mars 2020

Nous avons des précisions concernant l’évacuation des enfants.
Soeur Emmanuella a contacté le gouvernement provincial. Celui-ci a demandé
à la MONUC ( les troupes de l’ONU) d’escorter et de prendre en charge les soeurs et les orphelins
pour les emmener à Bunia. ci joint une photo de l'évacuation
Tout s’est bien déroulé mais les soeurs n’ont rien pu emmener comme nourriture.
Il faudra tout acheter sur place à Bunia.

Nouvelles du 11 mars 2020

Aujourd’hui les soeurs et les orphelins ont pu être transférés à Bunia dans l’annexe du noviciat.
La sécurité à Fataki n’était plus assurée. 
La ferme de Janine a encore été attaquée mais les militaires présents à proximité ont repoussés les assaillants.
A Fataki, un prêtre a été violemment agressé et les corps de deux personnes ont été retrouvées.
Dans le territoire de Djugu dont fait partie Fataki, ce sont 38 personnes qui ont été tuées depuis le 2 mars.

Heureusement les enfants sont maintenant en sécurité.

Nouvelles du 10 mars 2020

La ville de Fataki a été attaquée à 2 reprises, le 26 février et le 9 mars par le groupe armé qui ravage la région depuis 2 ans.
Soeur Emmanuella nous a envoyé un message hier pour nous dire que la situation à Fataki  était tendue et que les enfants 
et les soeurs étaient bloqués dans l’orphelinat.
Ci dessous la copie de deux articles parus dans un journal local.

Djugu: attaque du centre commercial de Fataki par des miliciens CODECO faisant 1 mort

Le centre commercial de Fataki, l’une des principales agglomérations du territoire de Djugu en Ituri a été la cible d’une attaque la soirée de ce mercredi 26 février 2020 par un groupe soupçonné appartenir à la milice de CODECO active dans cette entité depuis plus de 2 ans.

La société civile locale qui livre la nouvelle à buniaactualite.com indique que l’attaque quelque peu « surprise » n’a duré qu’une trentaine de minutes avant que les assaillants se replient suite à l’intervention de l’armée et de la police.

« Les miliciens sont arrivés vers 17 heures en provenance des villages environnants. Les habitants étaient surpris par des coups de feu qui tiraient de partout. Le marché, les boutiques et magasins étaient immédiatement fermés » explique Jules Tsuba président de cette structure citoyenne.

La même source qui avance un bilan provisoire d’un civil tué et deux agents de l’ordre grièvement blessés parle aussi de 9 motos emportés et des installations d’une compagnie de de télécommunication visitées.

La circulation qui était momentanément interrompue sur la RN27 a finalement repris tard la nuit précise un habitant sur place joint au téléphone.

Djugu: nouvelle attaque sur la localité de Fataki, parmi les victimes un prêtre catholique

Le centre commercial de Fataki situé à plus de 75km au nord de Bunia en territoire de Djugu a de nouveau été la cible ce lundi 09 mars 2020 d’une attaque attribuée au assaillants de la milice CODECO actifs dans cette contrée depuis plus de 2 ans.

Les sources locales contactées par buniaactualite.com indiquent qu’aumoins 3 personnes seraient blessées par balle, les faits se sont passés à Adh’e, village situé à une centaine de mètres de la paroisse catholique de Fataki.

« Les assaillants n’ont pas apprécié le fait que des militaires aient été déployés dans ce village selon des témoins qui les ont entendus parler lors de l’attaque. Pour ces assaillants, ce sont les Hema qui ont fait vernir ces militaires pour les traquer » indique un autre prêtre de la même paroisse joint au téléphone. 

parmi les victimes, le curé de cette paroisse qui a été vite acheminé à l’hôpital de Bule pour des soins appropriés. 

« Le curé est allé s’enquérir de la situation au village Adh’e et c’est là qu’il est tombé entre les mains des assaillants qui l’ont attaqué avec des coups de machettes. Il est touché sur la tête et sur le dos ainsi que la main droite qui est amputée d’un doigt » témoigne la même source. 

Il faut signaler que les FRDC sont arrivés avec retard sur le lieu et il n’ y a pas eu échange de tirs entre les deux parties.

Pour le moment, c’est la panique qui a gagné la population, on signale même une interruption momentanée de la circulation sur la RN27 reliant la RDC à l’Ouganda via le poste frontalier de Mahagi. 

Le 27 février dernier, 1 civil avait été tué dans une première attaque attribuée à ces mêmes assaillants.

Nouvelles du 8 mars 2020

Depuis hier, samedi, nous recevons des informations inquiétantes. 
Des coups de feu, on été entendu à proximité de l’orphelinat.
Aujourd’hui, soeur Evelyne qui s’occupe de l’orphelinat nous confirme qu’une attaque a eu lieu 
à Fataki. Des blessés ont été amenés à l’hôpital. La population commence à se déplacer pour trouver un endroit sûr.
Soeur Emmanuella nous a demandé si nous avions des contacts avec un organisme qui pourrait les aider à transférer les enfants pour les mettre à l’abri. Nous lui avons recommandé de se rapprocher de notre contact qui travaille pour l‘Unicef à Bunia.
Par contre il faudra trouver un endroit pour les accueillir. Le couvent où les enfants avaient été accueillis il y a deux ans se trouve dans une zone où l’insécurité est présente aussi.
A suivre.
Un bébé est arrivé hier, la maman est décédée à la suite d’une césarienne.
En pièces jointes, la photo du bébé et des enfants.

Nouvelles du 3 mars 2020

Nous avons reçu des nouvelles de Micheline qui a maintenant 11 ans. Elle était repartie dans sa famille depuis 1 an. Elle se trouve aujourd'hui dans un camp de réfugié à 40 kms au sud de Fataki. Le village où elle vivait avec sa famille a été attaqué par un groupe armé et les maisons ont été incendiées.

L'insécurité persiste dans tout l'est du Congo que ce soit en Ituri et au Kivu.

Les richesses en cobalt et en coltan du sous-sol attisent la convoitise des pays voisins et des multinationales utilisant ces minerais et qui ont tout intérêt à ce que les mines soient aux mains de groupes armés pour les acheter à un moindre coût. 

Et pendant ce temps dans nos pays, la 5G va être installée ce qui va entraîner la vente de nouveaux téléphones portables par millions. On veut nous faire acheter des voitures électriques pseudo-écologiques qui vont demander encore plus de cobalt notamment pour fabriquer les batteries!!!

Nouvelles du 23 février 2020

Un bébé était arrivé le jour de Noël, elle s’appelle Emmanuella. Sa maman est décédée après une césarienne.
Elle vient d’être placée dans une famille d’adoption à Bunia.
L’école maternelle fonctionne toujours très bien.
Les trois mamas qui s’occupent des enfants sont Marie, Béatrice et Immaculée.
Quatres ouvriers travaillent pour l’orphelinat. Le potager est fonctionnelle est c’est Florimond qui s’occupe de l’entretenir.
Augustin s’occupe du petit élevage. Et deux gardiens Floribert et Faustin surveillent l’orphelinat jour et nuit pour éviter les vols et les pillages.
La situation sécuritaire dans la région n’évolue pas réellement. Des heurts entre les rebelles et l’armée se produisent régulièrement.
L’armée intervient dans une zone, rétablit l’ordre puis quitte la zone. et les rebelles reviennent. 
La Monusco vient de promettre de faire des patrouilles régulières dans la région.
Espérons que cela améliore la situation.

 

Nouvelles du 5 décembre 2019

La situation dans la région s'est de nouveau dégradée. 
A 2O kms de Fataki, un village a été attaqué et tous les habitants massacrés, plus de 120 personnes. 
D'autres villages le long du lac Albert ont été aussi dévastés.
La ferme de notre amie Janine a été aussi attaquée, les bâtiments ont été incendiés et des personnes massacrées. 
D'autre part, le dispensaire et les écoles construites par Janine et son mari ont été incendiées. 
La route entre Bunia et Mahagi et qui traverse Fataki est  fermée le temps que l'armée sécurise le trajet. 
De nombreuses personnes sont réfugiées à Fataki et dans les autres villes où des troupes de l'armée régulière et de l'ONU sont stationnées dans des conditions sanitaires précaires. La fermeture de la route laisse planer une menace sur l'approvisionnement en nourriture et en médicaments.
Les enfants de l'orphelinat vont bien et sont en sécurité pour le moment. 
Néanmoins, deux bébés nouveaux nés sont décédés quelques jours après leur arrivée à l’orphelinat.
 
Sur le site de l’orphelinat, nous avons mis la liste et les photos des enfants présents à ce jour dans l’orphelinat.
Ci dessous une copie d’un article de Radio Okapi avec plus de détails concernant la situation humanitaire dans la région.
 
 

Plus de cent cinquante mille déplacés qui ont fui les récentes attaques armées vivent dans des conditions inhumaines en territoire de Djugu. Ils n’ont ni nourriture, ni médicaments. La plupart d’entre eux dorment à même le sol, à la belle étoile. Ils sont concentrés dans certains villages où il y a présence des Forces armées de la RDC (FARDC) et des casques bleus de la MONUSCO.

Des dizaines de villages en territoire de Djugu sont vidés de leurs habitants. Ils sont regroupés notamment à Katoto, Rho, Drodro, Bule, Loda.

A Rho, il y a 18 000 personnes qui n’ont rien à manger. Il n’y a pas d’eau, pas de toilettes non plus. Le camp dégage une odeur nauséabonde suite aux matières fécales déposées dans la brousse.

C’est dans ces conditions que trois femmes ont accouché cette semaine dans ce site. Le chef de camp s’en plaint et sollicite une aide d’urgence.

A Bule, il y a plus de 60 000 personnes qui ont fui les attaques des assaillants dans les villages périphériques. Leurs conditions de vie sont très précaires.

A la paroisse catholique de Drodro, il y a une marée humaine estimée à environ 77 000 personnes dans la cour qui sert en même temps de dortoir et de cuisine.

Ils demandent l’aide humanitaire et le rétablissement de la paix pour regagner leurs villages d’origine.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) distribue déjà des vivres dans certains sites de déplacés, mais les besoins humanitaires restent énormes.

Nouvelles du 6 novembre 2019

La situation sécuritaire dans la région n’a pas évolué. On estime le nombre de personnes déplacées et réfugiées dans des camps à 300 000. 
Un bébé vient d’arriver à l’orphelinat, il s’appelle Joël, il va bien.Il a trois mois, sa maman est décédée dans le camp de réfugiés près de Fataki où ils vivaient.
La petite fille, Catherine est à l’orphelinat depuis le mois d’avril. Avec 3 autres bébés, elle vient d’avoir une crise de malaria.
Les 3 autres vont mieux, Catherine a plus de mal a récupérer, à 6 mois, elle ne pèse que 3kgs. Le médecin de l’hôpital vient de la mettre sous lait thérapeutique, espérons qu’elle puisse reprendre du poids.
Les autres enfants vont bien, en pièces jointes  une photo de la classe de maternelle avec leur éducatrice soeur Marie-Charlotte
 et une photo des deux enfants dont on parle plus haut.

Nouvelles du 15 septembre 2019

Des nouvelles de l’orphelinat de Fataki.
Tout se passe bien à l’orphelinat malgré la situation sécuritaire dans la région.
La soeur qui s’occupe de l’orphelinat sur place parvient à nous envoyer facilement des nouvelles.

Pour le moment il y a 14 orphelins qui vont à l’école maternelle, 10 à l’école primaire et 1 à l’école secondaire.
Il y a 8 bébés et les autres ne sont pas en âge d’aller à l’école.
Une petite, Agnés qui est handicapée est en première année primaire, elle ne parle pas mais elle commence à lire et semble bien se développer.
Nous étions inquiets pour elle mais nous sommes contents de voir qu’elle est intégrée à l’école primaire malgré son handicap.

Il y a deux enfants du village qui viennent à l’école maternelle.

Quant à la situation dans la région, Fataki est préservé car des troupes de l’Onu y sont stationnées.
Par contre les campagnes sont de plus en plus dépeuplées car les massacres continuent. La ferme de notre amie Janine a été incendiée 
et de nouvelles horreurs s’y sont de nouveau déroulées. Je ne rentre pas dans les détails tellement c’est épouvantable ce qui s’est passé là-bas.

Malgré cette situation nous sommes contents de voir que l’orphelinat évolue bien, que les enfants sont mieux nourris, que le suivi scolaire se met correctement en place.
Nous espérons que la sécurité reviennent rapidement et que nous puissions nous y rendre de nouveau.

Encore un immense merci pour votre soutien.

Nouvelles du 24 juin 2019

La situation dans la région s'est de nouveau dégradée. A 2O kms de Fataki, un village a été attaqué et tous les habitants massacrés, plus de 120 personnes. D'autres villages le long du lac Albert ont été aussi dévastés.

La ferme de notre amie Janine a été aussi attaquée, les bâtiments ont été incendiés et des personnes massacrées. D'autre part, le dispensaire et les écoles construites par Janine ont été incendiées. 

La route entre Bunia et Mahagi et qui traverse Fataki est  fermée le temps que l'armée sécurise le trajet. De nombreuses personnes sont réfugiées à Fataki et dans les autres villes où des troupes de l'armée régulière et de l'ONU sont stationnées dans des conditions sanitaires précaires. La fermeture de la route laisse planer une menace sur l'approvisionnement en nourriture et en médicaments.

Les enfants de l'orphelinat vont bien et sont en sécurité pour le moment. Néanmoins, deux bébés nouveaux nés sont décédés quelques jours après leur arrivée à l'orphelinat.

Ci dessous la copie d'un article de radio Okapi avec plus de détails concernant la situation humanitaire dans la région.

 

Plus de cent cinquante mille déplacés qui ont fui les récentes attaques armées vivent dans des conditions inhumaines en territoire de Djugu. Ils n’ont ni nourriture, ni médicaments. La plupart d’entre eux dorment à même le sol, à la belle étoile. Ils sont concentrés dans certains villages où il y a présence des Forces armées de la RDC (FARDC) et des casques bleus de la MONUSCO.

Des dizaines de villages en territoire de Djugu sont vidés de leurs habitants. Ils sont regroupés notamment à Katoto, Rho, Drodro, Bule, Loda.

A Rho, il y a 18 000 personnes qui n’ont rien à manger. Il n’y a pas d’eau, pas de toilettes non plus. Le camp dégage une odeur nauséabonde suite aux matières fécales déposées dans la brousse.

C’est dans ces conditions que trois femmes ont accouché cette semaine dans ce site. Le chef de camp s’en plaint et sollicite une aide d’urgence.

A Bule, il y a plus de 60 000 personnes qui ont fui les attaques des assaillants dans les villages périphériques. Leurs conditions de vie sont très précaires.

A la paroisse catholique de Drodro, il y a une marée humaine estimée à environ 77 000 personnes dans la cour qui sert en même temps de dortoir et de cuisine.

Ils demandent l’aide humanitaire et le rétablissement de la paix pour regagner leurs villages d’origine.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) distribue déjà des vivres dans certains sites de déplacés, mais les besoins humanitaires restent énormes.

Nouvelles du 15 mai 2019

 

 
Nous venons de recevoir des photos des bébés présents dans l’orphelinat en ce moment.
A l’heure actuelle, tout se passe bien à l’orphelinat pour les enfants. 
 
Nous avons aussi reçu des nouvelles d’un de nos contacts sur place concernant la situation dans la région.
Dans le territoire de Djugu dont fait partie la ville de Fataki, il y a toujours des attaques contre les positions des militaires basés dans certains villages surtout en bordure du lac Albert.
Des tueries se produisent aussi dans d’autres villages faisant  des victimes civiles. Les villageois réfugiés dans les camps de Bunia depuis maintenant plus d’un an
 ne sont toujours pas rentrés dans leur villages à cause de cette insécurité.
Des informations concordantes signalent la présence de membres de Daech dans le sud de la région. ceux ci se seraient alliés à la milice ADF d’origine ougandaise qui lance des attaques 
dans le nord du Kivu, non loin de la frontière avec l’Ituri.
L’épidémie d’Ebola est loin d’être jugulée. Des attaques menées par des rebelles ADF et Maï Maï se produisent régulièrement contre les centres de traitement de la maladie installés par l’Unicef rendent encore plus complexe la résolution de l’épidémie.
A Butembo, Beni et Mangina, il y a des dizaines de cas par jour et après il faut lister les personnes qui sont entrées en contact avec les malades, c’est un travail qui implique plusieurs intervenants et sur une longue période. Cette riposte est partie pour au moins une année. Par contre en Ituri où l'Unicef mène la riposte actuellement, ce sont des cas qui viennent du Nord Kivu. L’Unicef est occupé à recruter de nouveaux personnels pour accentuer la lutte contre la maladie. L’état congolais n’est pas très engagé dans cette lutte et, c’est à cause de cela que tout devient très compliqué. Des campagnes de sensibilisation sont organisées  mais il n’y a pas de résultat significatif car la population est très mal informée et est très influencée par toutes les rumeurs que l’on fait courir sur la maladie! Aujourd’hui, dans tout l’Est nous sommes à plus de 1 000 morts causés par Ebola. Croisons les doigts pour que ça s’arrête là.
Mais ce qui est le plus inquiétant c’est la présence des terroristes de l’état islamique dans la région qui fait craindre le pire. 

 

Nouvelles du 20 mars 2019

Deux enfants viennent d'arriver à l'orphelinat, 

Joseph dont la maman est décédée et Félicitée dont la maman est mourante.

Nouvelles du 5 février 2019

Un nouvel enfant vient d'arriver aujourd'hui à l'orphelinat. La maman vient de décéder.

D'autre part, la mama Justine a des problèmes d'hypotension. Elle est rentrée début de ce mois dans sa famille pour se reposer. Les soeurs recherchent une remplaçante. 

Nouvelles du 20 décembre 2018

Nouvelles du 18 octobre 2018

Nous vous livrons les dernières nouvelles de l’orphelinat de Fataki et de la situation dans la région.

 

 

Les troupes de l’Onu sont toujours stationnées à Fataki car la situation sécuritaire dans la région est loin de s’arranger.

Les personnes réfugiées à Bunia sont toujours dans les camps et n’osent pas retourner dans les villages car des massacres ont été de nouveau commis.

Des attaques contre des campements de l’armée congolaise ont eu lieu sur les rives du lac Albert ce qui a entrainé des nouveaux mouvements de  population. 

Le centre de Bule petite ville à 11kms de Fataki a été attaqué il y a 3 semaines, 2 militaires ont été tués ainsi que 2 civils.

 

A cette insécurité, se rajoute l’épidémie d’Ebola. A Beni l’épidémie s’est un peu calmée mais par contre des cas ont été recensés

sur les rives du lac Albert à 55 kms de Bunia. Un cas a été dépisté également à Mahagi à 80 kms au nord de Fataki.

L’Unicef en collaboration avec l’OMS et MSF sont déployés dans la région pour contenir l’épidémie.

En pièces jointes quelques photos des moyens déployés sur place.

 

Les enfants de l’orphelinat vont bien. Sept enfants parmi les plus grands sont retournés en famille.

Leur scolarité continue néanmoins à être assurée grâce à vos parrainages. 

Mi-septembre, l’orphelinat a accueilli un enfant handicapé abandonné par sa mère, il était seul près de l’enceinte de l’orphelinat.

Chez les mamas, la plus jeune Emmanuella est partie et est remplacée par Marie Béatrice.

Pour la classe maternelle, Rosine la jeune éducatrice a désiré reprendre des études.

Dés lors, c’est la soeur formée pour cette fonction qui s’occupe seule de la classe.

En pièces jointes les photos des enfants à l’école, le petit garçon handicapé et une du dernier enfant arrivé avec lui.

Egalement des photos du potager qui produit quand même malgré les risques de pillage.

Une petite basse-cour a vu le jour dans l’enceinte de l’orphelinat avec des volailles, des lapins et même des cochons.

 

Pour le moment, nous ne pouvons pas nous rendre sur place car les visas sont délivrés au compte goutte. 

Des tensions diplomatiques entre la RDC, la Belgique et la France expliquent cela.

De même la sécurité est loin d’être assurée sur la route qui vient de la frontière jusqu’à Fataki.

 

Nouvelles du 4 juillet

Quelques nouvelles de Fataki
Les enfants sont revenus à l’orphelinat depuis quelques semaines maintenant.
A Fataki, étant donné la présence des troupes de la Monusco qui y sont stationnées, la sécurité est assurée. 
Les locaux de l’orphelinat ont été préservés excepté le potager qui a été pillé.
Dans la campagne par contre les habitants restent dans les camps de réfugiés car l’insécurité règne. Des villageois qui étaient rentrés sur leur terres ont été attaqués.
La route principale qui relie Bunia à Fataki et Mahagi n’est pas très sûre non plus.
Une mission de l’Unicef qui devait se rendre à Fataki et à Djugu et qui devait nous donner des nouvelles plus précises a été reportée malgré une escorte de l’armée.
Ci-dessous je vous mets les photos des enfants que nous venons de recevoir. On y voit les 2 bébés arrivés récemment et les enfants avec les 2 éducatrices.

Nouvelles du 20 mai

Je vous livre les dernières nouvelles de l’orphelinat de Fataki et de la situation dans la région.

Les enfants sont rentrés à Fataki. La sécurité est revenue dans le village d’autant plus que des troupes de l’Onu sont stationnées depuis quelques temps 
à Fataki tout près de l’orphelinat. Les écoles rouvrent tout doucement leur porte car beaucoup d’élèves ne sont pas encore revenus des camps de réfugiés.
Nous devions avoir des nouvelles plus précises par notre contact à Bunia qui travaille pour l’Unicef. Une mission devait se rendre à Fataki et à Djugu avec une escorte militaire mais cette mission a été reportée à cause de l’insécurité qui règne encore sur la route principale.
Pour le moment il y a 36 enfants à l’orphelinat. Avant les évènements du début d’année quelques enfants étaient retournés dans leur famille. Une des plus grandes, Irène est à Bunia et continue sa scolarité là-bas. Nous essaierons d’avoir des nouvelles des autres dès que la situation sera apaisée.

Les autorités voulaient que les personnes réfugiées dans les camps rentrent chez eux mais ils ont peu nombreux à être revenus dans leur village.
Des hommes armés et isolés empêchent les villageois de retourner dans leur champ dans certains endroits de la province. Des assassinats et des enlèvements
ont toujours lieu. Les forces armées ont bien repris certains villages qui étaient aux mains de bandes armées mais ces hommes en armes n’ont pas été arrêtés et se sont dispersés plus loin.

On constate que l’insécurité s’amplifie aussi dans le Kivu. De nouveaux massacres ont eu lieu près de Beni et dans le parc des Virunga, deux touristes britanniques ont été enlevés et une rangers du parc a été tuée lors du rapt. 
Les touristes ont été libérés mais des question se posent. Le gouvernement voudrait reprendre la prospection pétrolière dans le parc et ce rapt de touristes survient juste à ce moment pour affaiblir la direction du parc en le privant de l’apport financier du tourisme.
Pendant ce temps les camps de réfugiés dans les 2 régions ne désemplissent pas et la famine risque de s’abattre dans plusieurs localités du pays. 
Le pouvoir en place dit que tout va bien dans le pays et les forces de l’ordre passent plus de temps à empêcher les manifestations des opposants qu’à s’occuper des vrais problèmes.

Nouvelles au 20 février

Une escorte militaire s'est rendue sur la ferme de N'Golo. Les bâtiments de la ferme ont été épargnés. Par contre ils ont découverts les cadavres de 48 personnes surtout des femmes et enfants qui étaient venus se réfugier dans la ferme.

La ville de Fataki n'a pas été attaquée. Le couvent et les locaux qui se trouvent à proximité de l'orphelinat recueillent des centaines de réfugiés.

Les enfants de l'orphelinat sont toujours en sécurité à une quarantaine de kms de Fataki.

 A l'hôpital central de Bunia, un camp de déplacés a vu le jour. On dénombre actuellement 28000 réfugiés enregistrés. Beaucoup de personnes de N'Golo et environs s'y trouvent.

D'autres personnes continuent d'arriver de partout.

Des villages continuent à être incendiés mais ce sont surtout de petits villages. Des cas de tueries isolées sont encore signalés.

NOUVELLES DU 12 13 et 14 FEVRIER

Les enfants sont en sécurité dans une mission des soeurs de Marie qui se situe dans le nord de la province de l'Ituri près de la frontière ougandaise. 

Nous n'avons pas encore de nouvelles sur état des bâtiments de l'orphelinat.

Par contre nous venons d'apprendre ce 13 février que la ferme de Janine a été pillée et incendiée. Ils ont emporté avec eux 60 bovins et 250 moutons.

Une question se pose: comment peux t'on voler une masse de bétail pareille sans que personne n'intervienne?

La complicité de l'armée et des autorités en place ne peut plus faire aucun doute. C'est révoltant.

 

Ce 14 février il semblerait que l'attaque d'hier a fait énormément de morts. Une équipe est en route pour mener l'enquête aujourd'hui. Il semblerait que les gens des villages autour de N'Golo se soient enfuis sur la colline du Rô qui domine la ferme et c'est là qu'ils on été surpris par les assaillants.

Nouvelles du 10 février 2018

La guerre revient en Ituri.

Ce samedi 10 février, les enfants de l'orphelinat viennent d'être évacués vers un endroit sûr. Dans la journée un vent de  panique s'est répandu à Fataki et dans les villages environnants. Des petits villages autour de Fataki sont en feu. 

Les habitants sont en train de prendre la fuite vers Bunia ou vers les rives du lac Albert. 

Les personnes que nous connaissons sur place sont en route pour se réfugier à Bunia.

Les autorités disent que c'est un conflit entre les ethnies Héma et Lendu. Mais derrière ce conflit, il y a les groupes armés soutenus par l'Ouganda et le Rwanda qui jettent de l'huile sur le feu. De plus le gouvernement en place a toujours soutenu qu'il ne peut y avoir d'élection tant que le pays est en guerre. En conséquence, il ne réagit que mollement. Depuis 3 jours des troupes sont arrivées à Bunia mais elles n'interviennent pas.

Tristement l'histoire se répète encore et encore. 

Nouvelles au 15 octobre 2017

Nouvelles au 20 septembre 2017

Une photo de la rentrée des classes à l'école maternelle.

 

Nouvelles au 27 avril 2017

Les bancs de l'école maternelle sont terminés et la porte de l'école également.

Les travaux pour amener l'eau courante vont commencer dans les prochains jours.

Nouvelles au 31 mars 2017

Nouvelles du 10 mars 2017

Nouvelles du 20 octobre 2016

Nous nous sommes rendus à l'orphelinat fin septembre pour débuter les travaux. La tâche a été rendue assez difficile par une saison des pluies très avancée. Les orages violents se sont succédés tous les jours rendant la circulation de plus en plus délicate.

Nous avons pu réparer l'enceinte extérieure et sécuriser l'orphelinat contre les vols. Nous avons récupéré une grande quantité de briques qui nous serviront pour d'autres travaux. Les menuiseries vont être placées dans les prochains jours. Les autres travaux vont suivre mais les matériaux sont encore bloqués à Bunia car la piste principale qui relie Fataki à Bunia est restée bloquée plusieurs jours par des camions enlisés dans des bourbiers. 

Les portes de l'école maternelle se sont ouvertes le lundi 3 octobre.  

Dès notre arrivée fin septembre nous nous sommes activés pour rassembler des bancs, des tables, rencontrer la future éducatrice, nettoyer le local pour ouvrir au plus vite la classe. 14 enfants de l'orphelinat sont ainsi scolarisés. Voir ces enfants passer leur premières heures dans la classe fut pour nous des moments assez émouvants. 

 

Un point d'eau a été aménagé dans un coin car ils doivent apprendre à se laver les mains au début et à la fin de la classe. Des mouchoirs fixés par une épingle de sûreté sur leur chemise ont été distribués pour qu'ils apprennent à se moucher. 

Depuis le début de l'année scolaire en septembre, le nombre d'enfants scolarisés en primaire est maintenant de 7 enfants. 

Pendant les heures d'école, lorsque nous nous rendons à l'orphelinat, nous nous rendons compte de l'importance de l'ouverture de cette classe maternelle sur la vie de l'orphelinat.

Les "mamas" ont beaucoup plus de temps pour s'occuper des plus jeunes enfants et des bébés, de même pour toutes les tâches ménagères. Nous remarquons qu'elles travaillent plus sereinement et elles nous accueillent avec de grands sourires. 

La classe maternelle sera supervisée par la directrice de l'école primaire. La supérieure Soeur Emmanuelle nous a signalé qu'une soeur spécialement formée pour enseigner dans une classe maternelle sera disponible prochainement. 

Prochainement aussi une conduite d'eau va être installée du château d'eau proche de l'orphelinat jusqu'au couvent. La soeur supérieure m'a assuré qu'une dérivation sera prévue pour l'orphelinat. 

Dès que cela sera réalisé, nous aménagerons deux salles de douche et l'eau courante sera amenée au lavoir.

Nouvelles du 28 avril 2016

L'orphelinat a accueilli ce samedi 23 avril un bébé de 1 kg qui est décédé le lendemain. 

Les autres enfants sont tous en bonne santé pour le moment.

Nouvelles du 17 juin 2016

Un générateur solaire devrait être installé prochainement pour actionner une pompe qui va permettre d'utiliser un vieux château d'eau. 

 

Trois bébés arrivés récemment sont décédés. Ils étaient âgés respectivement de 2, 4 et 6 semaines.